Se lancer en freelance, c’est un peu comme partir en voyage : il faut choisir la destination, préparer le sac, vérifier la météo… et se lancer. Mais ce n’est pas qu’une question de courage ou d’envie. C’est aussi une méthode, presque une recette (bon, pas de tiramisu, mais c’est intéressant quand même, promis) pour éviter les mauvaises surprises et préparer au mieux cette nouvelle aventure qui vous attend.
Voici un guide complet, pensé pour vous accompagner étape par étape pour devenir freelance.
1. Clarifier son projet et ses objectifs
Avant toute chose, posez-vous la question : pourquoi voulez-vous devenir indépendant ?
Est-ce pour plus de liberté, un meilleur équilibre vie pro/vie perso, ou simplement choisir vos projets et vos clients ? C’est peut-être un détail pour vous, mais pour la suite ça veut dire beaucoup (pardon, on se concentre). Alors, une petite introspection s’impose.
C’est aussi le moment de :
- Faire l’inventaire de vos compétences clés : qu’est-ce que vous allez pouvoir apporter ? Quelle est votre expertise ?
- Définir votre cible client (secteur, taille d’entreprise, localisation, etc.) : avec quel type d’entreprise voulez-vous travailler ?
- Identifier les services précis que vous allez proposer : de quoi se compose votre offre ?
Plus vos objectifs sont clairs, plus votre trajectoire sera facile à suivre.
2. Définir son positionnement
On ne va rien vous cacher : le domaine du freelancing explose, il y a de la concurrence. Alors, dans un marché où de nombreux indépendants offrent des services similaires, votre positionnement devient votre carte d’identité.
Pour cela :
- Trouvez votre niche : un domaine précis dans lequel vous excellez et où la demande est forte.
- Mettez en avant votre valeur ajoutée : ce petit plus qui fera la différence, c’est la réponse à la question “pourquoi vous ?”
- Incarnez votre personnalité : en freelance, on vend autant un savoir-faire qu’une relation humaine, votre personnalité c’est ce qui fera sûrement toute la différence.
Résumez votre proposition de valeur en une phrase courte et impactante.
Exemple : J’accompagne les entreprises à sécuriser et optimiser leurs systèmes informatiques grâce à des solutions sur-mesure, fiables et évolutives, pour leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier.
3. Choisir son statut juridique
Certes, ce n’est pas l’étape la plus fun de cet article, on vous l’accorde, mais c’est une étape incontournable pour démarrer votre activité de façon légale. Alors, voici les principales options :
Micro-entreprise
Idéale pour tester son activité.
- Avantages : démarches simplifiées, charges sociales proportionnelles au chiffre d’affaires.
- Limites : plafond de chiffre d’affaires, protection sociale limitée.
EURL ou SASU
Deux types de sociétés où une seule personne est à la fois propriétaire et responsable.
- Avantages : meilleure protection sociale, image plus professionnelle.
- Limites : formalités plus lourdes, coûts de gestion et imposition plus élevés.
Portage salarial
Un statut hybride qui permet de combiner la liberté du freelancing et la sécurité du salariat. Idéal si vous souhaitez vous lancer rapidement sans vous plonger dans toutes les obligations légales de l’entrepreneuriat, avec une protection sociale digne d’un CDI.
- Avantages : protection sociale maximale, accompagnement sur toute la partie administrative, comptable et juridique, simplicité de mise en place.
- Limites : coûts de gestion à prévoir dans les dépenses, souvent entre 5 et 10%.
4. Créer officiellement son activité
Une fois le statut choisi, place à l’administratif. Faites pas cette tête… Ça va aller.
Selon le statut juridique choisi, vous vous en doutez sûrement, les démarches ne sont pas les mêmes.
- Micro-entreprise : inscription sur auto-entrepreneur.urssaf.fr en quelques minutes, obtention du numéro SIRET en quelques jours.
- EURL/SASU : rédaction des statuts, dépôt du capital (même symbolique), publication dans un journal d’annonces légales, et immatriculation via le guichet unique. Un peu plus technique.
- Portage salarial : signature d’un contrat de travail avec la société de portage, et possibilité de facturer dès le lendemain (rapide, efficace)
N’oubliez pas d’ouvrir un compte bancaire dédié, c’est obligatoire pour certains statuts (EURL/SASU), et de souscrire aux assurances nécessaires (responsabilité civile professionnelle, éventuellement mutuelle et prévoyance).
5. Fixer ses tarifs et les assumer
Fixer ses prix est souvent une étape difficile pour un freelance débutant. Le plus important est de ne pas brader vos compétences (même si beaucoup ont tendance à le faire pour débuter).
Pour vous aider, commencez par calculer votre taux journalier moyen (TJM) :
- Calculez vos charges fixes (cotisations, outils, assurances, impôts).
- Évaluez vos revenus cibles et divisez par le nombre de jours facturables dans l’année (spoiler : ce n’est pas 365).
- Analysez le marché pour rester compétitif
Comparez ensuite avec les tarifs moyens dans votre secteur. L’objectif est de trouver un prix juste : assez haut pour valoriser votre travail, mais réaliste pour décrocher vos premiers clients.
6. Trouver ses premiers clients
C’est souvent la partie la plus stressante… mais aussi la plus excitante. Voici quelques leviers efficaces :
- Votre réseau personnel et professionnel : vos premiers contrats viennent souvent de contacts existants. Vous connaissez peut-être quelqu’un qui connaît quelqu’un, qui connaît… Ok on arrête, vous avez compris l’idée.
- Plateformes de freelancing : Malt, Crème de la crème, Fiverr… utiles pour démarrer et se faire un portefeuille.
- Présence en ligne : un profil LinkedIn optimisé, un site vitrine, un portfolio et du contenu de qualité qui démontre votre expertise.
- Événements : salons, conférences, afterwork, réseaux alumnis… parfait pour rencontrer des prospects et un des outils les plus puissants pour développer votre réseau.
Gardez une routine de prospection régulière, même quand vous avez suffisamment de travail. C’est la meilleure assurance contre les creux d’activité et cela permet de développer votre réseau !
7. Organiser et pérenniser son activité
Une fois lancé, le vrai défi est de durer dans le temps.
- Gérez votre temps : utilisez des outils simples comme Trello, Notion, Asana ou Google Calendar.
- Anticipez : prévoyez une trésorerie de sécurité pour couvrir plusieurs mois de charges.
- Fidélisez : soyez réactif, développez une relation de confiance, maintenez le contact.
- Surveillez : assurez-vous de suivre les tendances de votre secteur, vos concurrents, les compétences et les formations en vogue… Restez à la pointe de l’actualité.
En résumé
Devenir freelance, ce n’est pas seulement changer de statut : c’est repenser sa façon de travailler et de gérer son temps.
Clarifier son projet, se positionner, choisir le bon statut, créer son offre, fixer ses tarifs, développer son réseau, et choisir sa méthode d’organisation… Voilà une bonne base pour maximiser vos chances de réussite, non ?
Et si vous voulez la liberté sans l’administratif, le portage salarial peut être une excellente solution. Avec Konectiv, vous bénéficiez en plus d’un accompagnement humain et transparent pour avancer sereinement.
FAQ
Qu’est-ce qu’un freelance ?
Un freelance est un travailleur indépendant qui propose ses services à des clients sans être salarié.
Comment se lancer en freelance ?
Choisissez votre statut juridique (micro-entreprise, société ou portage salarial) , définissez votre offre, trouvez vos premiers clients et organisez votre gestion administrative.
Quels sont les avantages du freelancing ?
Liberté d’organisation, choix des missions, flexibilité et autonomie dans le développement de votre activité.
Quelle rémunération peut-on espérer en freelance ?
La rémunération dépend des missions, du secteur et de l’expérience, et peut varier fortement d’un freelance à l’autre.